La médecine chinoise et la médecine moderne





Ces deux approches de la médecine sont parfois tellement éloignées qu'elles paraissent inconciliables. En effet leurs bases philosophiques et théoriques, ainsi que leurs pratiques thérapeutiques, sont totalement différentes. Pourtant ces systèmes, tous deux, ont la prétention d'analyser le champ complet des maladies humaines et d'en proposer un traitement efficace.

En pratique clinique, on s'aperçoit bien souvent que l'utilisation conjointe de ces deux médecines donne des résultats très satisfaisants. En Chine c'est un usage assez répandu de poursuivre un traitement de médecine occidentale par des soins en médecine chinoise, voire de pratiquer les deux techniques simultanément. Toutefois l'expérience tend à montrer que chacune de ces deux approches de la maladie peut avoir des indications plus "personnalisées" dans le traitement de certaines affections, sans que cela soit exclusif.


        



En fait, le modèle de la médecine scientifique moderne montre des insuffisances que l'approche chinoise peut souvent combler ( les affections dégénératives, la prise en compte du milieu du malade, l'approche plus globale de la maladie, la prévention au sens large, etc.). Parallèlement, la pratique de la médecine chinoise à notre époque se conçoit difficilement si elle est totalement coupée d'une partie des connaissances médicales modernes (certaines notions d'anatomie, de physiologie et de diagnostic, d'hygiène, etc.).

En conclusion, la médecine chinoise fondée sur la philosophie orientale insiste sur l'importance de la place de l'homme dans son environnement. La vie moderne, et la médecine qui en découle, nous éloigne de cette préoccupation et tend à nous persuader que nous avons rompu ce lien et réussi à dominer en grande partie les lois naturelles. La médecine chinoise, naturaliste au sens littéral, peut être considérée comme un outil permettant de rapprocher l'homme de la nature.

Aller au haut